Les parties acier sont polies, piqûres à l’arrière du corps de platine et autour de la lumière.
La platine à silex est marquée de la Manufacture Impériale de St-Etienne, poinçon de Nicaise Compas, 1er contrôleur à St-Etienne de 1812 à 1816.
Le mécanisme est fonctionnel avec des crans bien nets.
Le canon de 75,5 cm est rond avec pans courts au départ.
Le côté gauche du tonnerre est daté 1813 avec poinçon B, le côté droit comporte le poinçon de Préau en partie visible, il était inspecteur à St-Etienne de 1811 à 1816.
La lettre E des initiales EF pour Empire Français est en partie visible près de la lumière.
L’extrémité du canon comporte un tenon de baïonnette.
L’intérieur est encore en bon état avec une petite oxydation de surface.
Monture en noyer dans une jolie patine, traces de manipulation sur le côté intérieur de la crosse.
Marquage du crossier Drevet bien visible avec poinçon B couronné. La crosse comporte un macaron avec les lettres centrales EF bien visibles ainsi que la date 1813.
Marquage fait par le militaire A. Brochay.
Plaque de couche, pontet, embouchoir et contre-platine en laiton, grenadière et sous-garde fer.
Poinçon de Joseph Guichard, contrôleur des garnitures à St-Etienne de 1804 à1826, sur l’embouchoir, la grenadière et la plaque de couche.
Poinçon D surmonté d’une étoile sur la contre-platine et le pontet.
Tringle latérale avec anneau pour le port à la banderole.
Baguette en acier à tête tronconique avec piqûres par endroit, poinçonnée de Guichard.
Avec bretelle actuelle en buffle blanc et boucle laiton.
Mousqueton en service dans les régiments de cavalerie de l’armée française sous le Premier Empire.
Référence :11741122
Longueur :1145mm
Marquage : la Manufacture Impériale de St-Etienne
Arme longue de cavalerie dans le système d’armement An IX, ce mousqueton était muni d’une tringle à anneau, les cavaliers devant le porter au bout d’une banderole en cuir. Il équipera tous les régiments de cavalerie sauf les dragons armés du fusil. Après la désastreuse campagne de Russie de 1812 durant laquelle de nombreuses armes furent perdues, 1813 verra une forte production d’armes pour remplacer les pertes. L’armée française reconstituée combattra notamment à Leipzig. Ce mousqueton a pu également faire la campagne de France de 1814 et la campagne de Belgique de 1815.
