Parties métalliques polies avec piqûres plus ou moins prononcées par endroit.

Platine à silex du modèle avec bassinet laiton.

Elle porte la trace d'un marquage Charleville. Le mécanisme est fonctionnel.

Le canon a été ramenée dans le passé à 93 cm, sans doute pour la Garde Nationale.

Il est à pans au départ puis rond, partie de date 182? sur le côté gauche du tonnerre.

Pas de millésime visible sur la queue de culasse.

Le dessous de l'extrémité du canon comporte un tenon de baïonnette indiquant une transformation militaire.

L'intérieur est oxydé.

Bois dans une jolie patine avec quelques traces de manipulation par endroit.

Garnitures fer avec fortes piqûres, embouchoir sans épinglette.

Avec baguette tête poire, un peu courte. 

Avec reproduction de bretelle en buffle blanc.

Réutilisation d'un fusil d'infanterie dans la Garde Nationale au début du règne de Louis-Philippe.

Référence: 12630823

Longueur: 1320mm

Le manque d'armes pour la Garde Nationale a provoqué le réemploi d'armes déclassées par l'Armée. Les armes ayant un défaut au canon étaient souvent raccourcis pour leur donner une seconde vie.