FUSIL D’INFANTERIE MODELE 1822 T (1840) BIS.
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Expédition en 48h
Emballage soigné
Calibre 18
La platine et le canon polis comportent des taches d’oxydation et petites piqûres par endroit et sont dans une patine grise.
Le canon comporte du vernis de vieille collection dans ses deux derniers tiers.
La platine a été transformée réglementairement à percussion notamment par la suppression du bassinet dont l’encoche a été bouchée par une pièce en acier dont le dessus comporte des lettres et des chiffres.
ll ne comporte pas de marquage visible sauf un poinçon.
Mécanisme bien fonctionnel.
Le canon a été transformé pour la percussion selon le principe adopté transitoirement en 1840 par l’adaptation d’un bouchon de culasse portant la cheminée sur masselotte dans la masse.
Ce procédé fut adopté provisoirement au début de la transformation à percussion des fusils réglementaires à silex.
Le canon de 100,5 cm comporte l’indication du calibre et le matricule sur le côté gauche du tonnerre et deux poinçons en losange sur le côté droit.
Pas de marquage visible sur la queue de culasse.
L’intérieur a ses rayures fortement usées, pratiquement plus visibles notamment vers la bouche.
Hausse fixe et guidon constituent les organes de visée.
Bonne monture en noyer dans une jolie patine.
Crosse avec joue sur le côté gauche.
Le côté droit comporte un joli macaron de l’Atelier de Réparations de la Manufacture de St-Etienne avec la date 1865 et les lettres M.I. centrales pour Manufacture Impériale, où le canon a été rayé.
Marquage de St-Etienne et poinçons bien visibles.
On devine encore le même matricule que sur le canon.
Garnitures acier avec bracelets, embouchoir et plaque de couche peints en noir et vernis par un collectionneur.
Pontet, sous-garde et contre-platine polis dans une patine grise avec quelques taches de surface, poinçons.
Baguette de remplacement à tête laiton, un peu courte.
Intéressant exemplaire des premières transformations à percussion qui furent rapidement remplacées par la version définitive adoptée en 1841.
Pas courant.
Référence : 6090920D
Longueur : 1410mm
Marquage : C. de 18
Matricule : 616
A l’adoption de la mise à feu par percussion pour les armes réglementaires françaises, il existait une énorme quantité d’armes à silex en service. Parallèlement à la construction d’armes neuves du nouveau système fut étudié le réemploi par transformation des armes à silex disponibles. En 1840, deux procédés furent essayés pour la transformation mais elles ne donnèrent pas satisfaction, le canon devant être raccourci pour l’adaptation d’un nouveau bouchon de culasse, ce qui était trop coûteux et affaiblissait l’arme. Ce type de transformation, celle de cet exemplaire, ne fut pratiqué que quelques mois, ce qui explique la rareté des fusils ainsi modifiés. Le mode de transformation définitif fut établi par le capitaine M. Arcelin en 1841. A la fois robuste et économique, il voyait la conservation de l’ancienne culasse, une masselotte portant la cheminée étant fixée simplement sur le canon, avec le percement d’une nouvelle lumière et le bouchage de l’ancienne par un grain en acier. La plupart des fusils 1822 furent ainsi transformés, la transformation 1840 constitue donc une rareté. (Voir Tome 3 du Boudriot)
Fiche technique
- Période
- XIXe -IIIe République
- Système
- Percussion