FUSIL D’INFANTERIE MODELE 1822 T GARDE NATIONALE.
Paiement sécurisé
Expédition en 48h
Emballage soigné
Les parties métalliques polies sont dans une petite patine avec quelques taches de surface par endroit.
La platine a été transformée réglementairement à percussion, elle est poinçonnée d’un N.
Le mécanisme est fonctionnel., avec des crans bien nets.
Le canon de 103 cm est rond avec pans au départ. Il est marqué ST.E (pour St-Etienne) sur le côté gauche du tonnerre et poinçonné d’un B.
Une masselotte supporte la cheminée.
L’intérieur est lisse avec surface oxydée.
Le canon n’a pas été rayé (modification Bis) ce qui est rare.
Bonne monture en noyer dans une jolie patine.
Le côté gauche à joue de la crosse est marqué PDL indiquant son emploi dans la Garde Nationale.
Les lettres sont entourées de trois queues d’hermine héraldiques, matricule dans le bas de la crosse.
Macaron plus lisible sur côté droit, poinçon R couronné.
Bonnes garnitures fer avec poinçons différents.
Avec sa baguette acier à tête poire.
Fusil fabriqué sous Louis-Philippe par l’industrie privée pour la Garde Nationale.
Référence : 14390324D
Longueur : 1420mm
Matricule : 1030
Dissoute en 1827, la Garde Nationale renaîtra en 1830 après la révolution de Juillet. Elle constituera la garante de l’ordre public et du régime de Louis-Philippe. Il y aura une compagnie de la GN dans chaque commune. Les armes distribuées par le ministère de la Guerre aux unités de la Garde Nationale seront marquées des lettres PDL (pour Propriété De L’état) à partir de janvier 1831. Le besoin en armes provoqué par le développement de la Garde Nationale, fit que l’on se tourna vers l’industrie privé pour produire les armes manquantes. Le fusil modèle 1822 est né à silex sous la Restauration, il sera transformé à percussion sous Louis-Philippe (transformation T) puis son canon sera rayé sous le Second-Empire (transformation Bis). Les fusils qui ont échappé à cette dernière transformation ne sont pas courants. Les queues d’hermines héraldiques sur la crosse de cet exemplaire, symbole que l’on retrouve sur le blason de la Bretagne, peul faire supposer que ce fusil était à l’origine en service dans la Garde Nationale d’une commune bretonne.