Les parties acier sont polies, dans une petite patine, avec s petites taches de surface par endroit. 

La platine à silex est du modèle An IX, elle est marquée Manufacture Versailles et est poinçonnée de Garry qui dirigea l'atelier des platineurs à Versailles.

Bon mécanisme bien fonctionnel.

Le canon de 78,5 cm est à pans courts au départ puis rond. Il ne comporte pas de marquage comme le veut le modèle.

L'intérieur lisse a sa surface oxydée.

Bonne monture en noyer dans une jolie patine.

La crosse comporte une joue en saillie sur le côté intérieur.

Bonnes garnitures en laiton.

La plaque de couche et les battants de bretelle en laiton sont du même modèle que ceux de la carabine de Versailles Modèle 1793.

Embouchoir à bec prononcé avec battant de bretelle supérieur fixé sur un pivot.

Côté contre-platine, on trouve à l'avant une rosette type carabine 1793 et à l'arrière une rosette cuvette en fer avec tourillons pour l'anneau de fixation destiné au porte-mousqueton.

Sous-garde à deux noeuds, feuille du devant terminée par un décor d'urne et fixée par une vis sur l'écusson, la partie arrière lisse se termine en arrondi.

Baguette remplacée par une baguette d'époque légèrement plus longue.

Rarissime exemplaire du mousqueton des Chasseurs à cheval de la Garde Consulaire puis Impériale.

Référence : 17761125D

Longueur : 1125mm

Marquage : Mture Versailles

Ce mousqueton a été créé pour la Garde à cheval des Consuls en modifiant le mousqueton de la Garde à Cheval du Directoire qui utilisait la platine à silex créée pour la carabine de Versailles de 1793. La modification consistait au remplacement de la platine 1793 par une platine de mousqueton An IX. A l'origine attribué aux Grenadiers à cheval et aux Chasseurs à cheval qui constituaient la Garde à cheval des Consuls, il équipera uniquement les Chasseurs à cheval à partir de la réforme de la Garde Consulaire de l'An X qui a vu la création d'un mousqueton spécifique pour les Grenadiers à cheval. Les Chasseurs à cheval  de la Garde, devenue Impériale en 1804, conservèrent ce modèle de mousqueton jusqu'en avril 1806, date à laquelle il fut remplacé par des mousquetons de cavalerie modèle AN IX et ensuite modèle 1786. Les mousquetons furent ensuite envoyés à Plaisance en Italie (630 exemplaires) au printemps 1807. Jean Boudriot dans sa célèbre étude sur les armes réglementaires françaises émet l'idée d'une utilisation postérieure dans l'armée du Royaume de Naples. Rarissime et exceptionnel mousqueton à l'histoire prestigieuse liée à l'épopée napoléonienne.