Monture en laiton avec pommeau à bec.

Rainure de fixation en T avec chanfrein et rainure de directrice pénétrant dans la croisière, marqué du chiffre 231.

Bonnes plaquettes en corne brune maintenues par deux vis à rosettes présentant une petite extension les empêchant de tourner.

La soie de la lame est vissée au pommeau par un gros écrou arasé à deux trous.

Le verrouillage se fait par un système à ressort interne type 1842-59.

Croisière dans une patine grise, avec bague à encoche avec vis de réglage à deux trous.

A l’opposé, un court quillon tourné vers la poignée.

La croisière comporte le chiffre 2 et trois poinçons (B sous étoile, T et F) sur un des côtés.

Lame de 575mm de type yatagan à tranchant et contre-tranchant. Pan creux sur chaque face.

Dos plat bien marqué de la Manufacture Impériale de Châtellerault en juin 1866.

Le talon comporte deux poinçons circulaires (F et S surmonté d’une étoile) sur un côté et le chiffre 4 sur l’autre.

La lame est polie avec quelques taches d’oxydation.

Fourreau en tôle d’acier dans une patine grise avec quelques taches d’oxydation par endroit.

Le pontet a disparu, marquage F 1°sous l’entrée.

Intéressante et rare baïonnette créée pour la carabine de Vincennes sous le Second Empire.

Référence : 17541025D

Longueur : 696mm

Marquage : Mre Impale de Chât Juin 1866

En 1864, ka Commission de Vincennes avait été chargée d’étudier une arme nouvelle de petit calibre. L’arme qui fut réalisée était à chargement par la bouche. Les premières carabines dites de Vincennes, du nom de la Commission qui les mettait au point, furent livrées en 1865 d’où l’appellation du modèle. La production de la carabine et de sa baïonnette continua, en quantités limitées, jusqu’en août 1866. ABC N 1730 , indice de rareté trois étoiles, pièce très peu courante.